26 juil. 2011

Choix d'un prestataire de rédaction web à Madagascar : les conseils !

Depuis l'année 2010, on note une véritable braderie dans le prix des prestations de rédaction web lorsqu'il s'agit de commander son contenu auprès de prestataires malgaches. Pour les entreprises européennes en quête de réduction de coût, la solution peut s'avérer alléchante, mais il est une chose qu'il faut prendre en compte : la qualité. En effet, à moins d'être une ferme de contenus, il est primordial de présenter un contenu intelligible et agréable à lire tout en proposant des informations pertinentes. N'en déplaise à personne, tous les prestataires qui affirment maîtriser ces éléments ne sont pas forcément capables d'honorer leur engagement qualitatif. Textes bourrés de fautes et non-sens ramassés à la pelle sont légions.

Prenez le soin de demander des références afin de lire en contexte des textes déjà publiés. Sans référence, il est difficile d'apprécier la capacité linguistique des rédacteurs web en charge de produire vos contenus. Surtout, méfiez-vous des textes test. Ces derniers peuvent en effet être d'une très grande qualité puisque certains prestataires consacrent les meilleures ressources à leur rédaction. Sitôt que vous aurez signé le contrat, vous risquez de vous retrouver avec des aberrations que vous regretterez surement. Le site web d'un prestataire un une vitrine très intéressante pour juger de son sérieux, d'autant plus s'il fait mention de ses références. 

Pour vous préserver des déconvenues, veillez à ce que le contrat ou les conditions générales de vente mentionnent une clause de possibilité de rejet du texte si la qualité n'est pas acceptable. Vous ne pouvez évidemment pas utiliser un texte que vous aurez préalablement rejeté. Le prestataire qui vous aurait déçu a la possibilité de le revendre à un autre commanditaire moins regardant sur la qualité, sauf si le sujet abordé tombe sous le coup d'un copyright. Pour éviter toute perte de temps, prenez le temps de demander la méthodologie de correction, et si besoin est, appelez directement la personne concernée. Un prestataire sérieux a obligatoirement une méthodologie rigoureuse et éprouvée. 

Oui, Madagascar a de très bons rédacteurs s'alignant sur le niveau des rédacteurs français, mais ce profil reste rare. Si par la bouche à oreille, vous entendez que tel prestataire livre des contenus de bonne qualité, sautez sur l'occasion pour faire un essai. N'oubliez pas, il ne faut jamais faire une grosse commande du premier coup. Ce n'est qu'après vous être assuré de cette qualité, essentielle à la lisibilité, que vous pourrez entrevoir une collaboration à long terme. Tous ces éléments pris en compte, le reste se déroule au feeling et à l'impression que vous avez du prestataire.

Note : Avec la mise en place de l’algorithme Panda de Google, il est essentiel d'avoir du contenu "original" pour chaque page de votre site pour ne pas être rétrogradé dans le classement. La rédaction web est donc un service primordial et excessivement cher si on ne fait pas appel à l'outsourcing. N'hésitez donc pas à délocaliser votre production, mais prenez le temps de choisir un bon prestataire

20 juil. 2011

Tout le monde roule pour le développement de Madagascar

Madagascar : pays très peu développé connu pour ses lémuriens en danger d'extinction et ses clowns déguisés en politiciens (dirigeants comme opposants)

On est tous d'accord sur une réalité. Tous les partis politiques malgaches, ainsi que leurs membres ont la même idée de base, celle d’œuvrer pour le développement du pays, Madagascar en l’occurrence, mais à creuser un peu, on remarque que la philosophie de ces partis politiques est vide et ne se basent sur aucun fondement idéologique ou moral. Si ailleurs, il est aisé de distinguer les progressistes des conservateurs, dans notre pays très peu avancé, j'éprouve toutes les difficultés du mondes à dissocier l'esprit qui anime cinquante partis politiques différentes. La motivation est au final celle de gagner du pouvoir, allant de la plus petite cellule étatique à la direction de la Nation.

De cette réalité découle une situation envenimée. Il est difficile pour un Malgache de choisir son parti sur la base d'un idéal. Si on est un temps soit peu passionné par la politique, l'affinité pour un parti donné ou un groupement de politiciens se base avant tout sur l'attirance pour le leader d'opinion (qui rêve publiquement de conduire le pays vers le progrès). En 1991, 2002, 2009 (et surement pour quelques décennies encore) et en 1972 dans une moindre mesure, nous espérions toujours l'homme providentiel qui nous délivrera. Que nous sommes sots, le messie n'existe pas et il faudra apprendre à faire le distinguo entre les quelques graines et la masse d'ivraie pour que nous puissions enfin dégager de l'analogie entre les faits et les contes abrahamiques sur lesquels on repose un peu trop.

Il faut également admettre que nous autres Malgaches savons très bien discuter pour finalement ne rien dire. Autour d'un verre, au coin d'une ruelle, au détour d'un statut Facebook..., tout le monde analyse avec précision et exactitude la situation et propose souvent des les meilleures idées du monde pour remédier aux dégâts occasionnés par les différents dirigeants et à leur turpitude. Mais il faut se mettre à l'esprit que si nous pataugeons toujours dans le même cambouis, c'est parce qu'on se laisse diriger par des hommes aux ambitions démesurées, et nos par nos propres idéaux. Il y a un souci de formatage intellectuel inhérent à cet état d'esprit laxiste, attentiste, peu volontaire et totalement dépourvu. N'en déplaise aux concernés (dont moi), mais dans un pays où l'on considère que la loi est un accessoire, il y a de quoi se mordre le coude. Je suis un anticonformiste né, mais il est des règles que je considère comme essentiel. Ce ne sont pas les talmud, védas, corans et autres bibles qui les fourniront, mais le bon sens qui a abouti à la mise en place des différentes règles obligatoires régissant la société.

A tout bout de champ, on évoque la soi-disant "sagesse malgache". Il n'en est rien si l'on considère la situation actuelle du pays, et tous les dirigeants qui se sont succédé ont eu leur rôle à jouer dans le façonnage de cette situation désastreuse, aidé par un peuple somme toute dépourvu de sagesse et prompt à suivre le premier venu qui ose se permettre une remise en question (avec démagogie bien entendu). A tous ces partisans et suiveurs des différents obédience, considérez-vous que vous suivez une seule personne (le salvateur en quelque sorte) ou bien poursuivez-vous un idéal (ou une idéologie si vous préférez) ? Dans la majorité des cas, les adeptes d'un parti politique le sont pour une personnalité vu que la base structurelle de la structure est idéologiquement vide (oui, on sait, tout le monde roule pour le développement de Madagascar, mais qui donc n'a pas cette idée).

Arrêtons donc de nous considérer comme un peuple plein de sagesse et considérons-nous comme des attardés qui doivent encore tout apprendre. J'admets, peu seront d'accord avec moi, mais il faut savoir reconnaître et accepter ses faiblesses pour pouvoir s'améliorer. Le problème est qu'il faut tout de même une once d'intelligence pour admettre qu'on est con. A titre d'exemple, on devrait reconnaître que c'est parce qu'on est con que la saleté règne. C'est parce qu'on est con que nous n'avons aucun plan d'urbanisme (ah, nos sages ancêtres si peu visionnaires), c'est parce qu'on est con qu'on n'a pas réussi à préserver nos forêts, c'est parce qu'on est con qu'on est prêt à suivre le premier hurluberlu qui se considère comme l'homme providentiel (et qui a l'argent pour). Mais c'est parce qu'on n'arrive pas à assumer nos conneries qu'on demeure définitivement cons. Je suis un con, j'assume ma connerie, et je suis désormais prêt à me débarrasser de mes conneries.

Ah, mais du coup, si je suis le seul intelligent, j'aurai l'air con au milieu de tous ces cons. Il faut vraiment s'assumer pour être intelligent dans ce pays. Heureusement que je ne le suis pas encore. Aurai-je la force de l'être ? Je ne sais pas, je suis trop con pour répondre à cette question.

13 juil. 2011

Le géant Google à l'assaut de la montagne Facebook

Il aurait fallu attendre 700 millions d'utilisateurs Facebook pour que Google lance son programme de réseautage, sobrement baptisé Google+. Voilà donc la guerre qui s'annonce entre les deux ténors du web afin de dominer le marché du web 2.0. La firme de Mountain View revendique d'ores et déjà 10 millions d'utilisateurs après tout juste un peu plus d'une semaine du lancement de la version bêta de la nouvelle plateforme. Il est à signaler qu'il n'est possible de souscrire au nouveau service social de Google si l'on ne dispose pas d'invitation. Je tiens d'ailleurs à remercier Rémi Beaumont de m'en avoir offert pour que je puisse tester cette nouveauté qui a réussi à créer le plus grand buzz de l'année.

Après les incompréhensibles Google Buzz et Google Wave, voilà un outil qui mérite que l'on y prête attention. L'interface est sobre et intuitif, et la mise en place des fameux cercles permet de gérer au mieux le partage des informations et des photos avec ses proches. Je n'ai pas encore eu l'opportunité de tester le Google+ Hangouts qui est un système de vidéoconférence à plusieurs, et en HD pour les connexions de bonne qualité (amis Malgaches, ne vous réjouissez pas !!!). L'avantage de Google+ Hangouts est sa compatibilité avec le système Linux, ce qui n'est pas le cas du Facebook Videocall développé en partenariat avec Skype (passé sous le giron de Microsoft).

Je vous ferai un retour plus détaillé dès lors que j'aurai pu faire de véritables tests.

12 juil. 2011

J'ai voulu comprendre les raisons de l'inscription d'Air Madagascar à l'annexe B de l'Union Européenne

Je ne suis pas de ceux qui lisent les journaux aujourd'hui que la situation politique stagne au point où les hurluberlus se maintiennent au pouvoir au-delà des deux ans de transition annoncés initialement. Mais avec le changement de direction au niveau de la compagnie aérienne Air Madagascar, il m'est venu la question concernant son inscription à la liste de l'Annexe B des aéronefs interdits d'exploitation dans les cieux de l'Union Européenne. 

Pour vous donner une idée précise des raisons avancées par les autorités compétences des Vingt-Sept, il serait bien de vous reproduite le texte tiré du Journal Officiel de l'Union Européenne paru le 21 avril 2011 et portant sur le Règlement d'exécution (UE) n° 390/2011 de la Commission du 19 avril 2011 modifiant le règlement (CE) n° 474/2006 établissant la liste communautaire des transporteurs aériens qui font l’objet d’une interdiction d’exploitation dans la Communauté

"Air Madagascar

(66) Il existe des éléments prouvant de nombreuses défaillances sur le plan de la sécurité à charge d’Air Madagascar, transporteur aérien certifié à Madagascar. Ces défaillances ont été décelées par les autorités compétentes de la France lors d’inspections au sol effectuées dans le cadre du programme SAFA. Les résultats concernant les appareils B-767 sont sensiblement moins bons que pour les autres aéronefs de ce transporteur aérien. Le nombre de manquements décelés lors de chaque inspection SAFA, la répétition des défaillances sur le plan de la sécurité et le fait que la situation se détériore depuis 2010 indiquent un grave problème de sécurité.

(67) En février 2008, l’OACI a mené à bien son programme universel d’évaluation de la surveillance de la sécurité et a fait état de nombreux manquements graves en ce qui concerne la capacité des autorités de l’aviation civile de Madagascar d’assumer leurs responsabilités en matière de surveillance de la sécurité aérienne.

(68) Compte tenu des inspections SAFA et des conclusions du rapport d’audit de l’OACI, la Commission a entamé des discussions officielles avec les autorités compétentes de Madagascar le 28 février 2011 et elle leur a fait part de sa très vive inquiétude quant à la sécurité des activités d’Air Madagascar; elle leur a enjoint, à elles et au transporteur, de prendre des mesures visant à pallier les manquements constatés par l’OACI et à remédier de manière satisfaisante aux défaillances constatées sur le plan de la sécurité lors des inspections SAFA, conformément à l’article 7 du règlement (CE) n o 2111/2005.

(69) Le 16 mars 2011, la Commission s’est entretenue avec les autorités de l’aviation civile de Madagascar et des représentants du transporteur Air Madagascar afin de s’assurer que les deux parties avaient pris des mesures pour remédier aux défaillances constatées sur le plan de la sécurité lors des inspections SAFA ou, à tout le moins, que des mesures adéquates avaient été prises pour atténuer les risques décelés en matière de sécurité. Malheureusement, les informations communiquées lors de cette réunion n’ont pas permis d’attester la réalisation d’une analyse complète des causes profondes des manquements en matière de sécurité, ni la mise en oeuvre par le transporteur d’un plan robuste de mesures correctives et préventives, ni enfin la réalisation par les autorités d’un programme adéquat de surveillance de la sécurité. Par conséquent, les autorités de l’aviation civile de Madagascar et le transporteur Air Madagascar ont été invités à clarifier la situation lors de la réunion du comité de la sécurité aérienne prévue en avril 2011.

(70) Air Madagascar et les autorités compétentes de Madagascar ont été entendus par le comité de la sécurité aérienne le 5 avril 2011. Air Madagascar a présenté un plan de mesures correctives et préventives renforcé, basé sur une analyse robuste des causes profondes, mais il n’a fourni aucun élément prouvant que ces mesures ont produit des résultats jusqu’à présent.

(71) Si le comité se félicite des initiatives encourageantes prises par le transporteur aérien, il a fait part de son inquiétude quant aux graves lacunes non résolues en ce qui concerne le maintien de la navigabilité de tous les appareils exploités par Air Madagascar. Le transporteur aérien a reconnu les manquements concernant ses appareils de type Boeing B-767. Il a fait savoir que, selon lui, les mesures actuellement en place peuvent contribuer à atténuer les risques de sécurité pour le reste de sa flotte en raison de la fréquence des vols plus faible et/ou de l’âge des appareils concernés.

(72) Le comité de la sécurité aérienne a salué les efforts déployés par le transporteur aérien pour trouver des solutions durables aux défaillances constatées sur le plan de la sécurité lors des inspections SAFA et a instamment invité les autorités compétentes de Madagascar à renforcer leurs activités de surveillance en vue de garantir la mise en oeuvre effective du plan de mesures correctives et préventives de l’exploitant dans les meilleurs délais.

(73) Compte tenu des nombreux manquements répétés qui ont été décelés sur le plan de la sécurité lors des inspections au sol effectuées sur les aéronefs de type Boeing B- 767 exploités par Air Madagascar, compte tenu du fait que la compagnie n’a, à ce jour, pas été suffisamment à même de mettre en oeuvre un plan robuste de mesures correctives et préventives, et compte tenu enfin du manque de surveillance appropriée exercée par les autorités compétentes de Madagascar à l’égard des activités de ce transporteur aérien, la Commission, à la suite de l’avis du comité de la sécurité aérienne, estime que ce transporteur aérien doit faire l’objet d’une interdiction d’exploitation dans l’Union en ce qui concerne ses appareils de type Boeing B-767. Par conséquent, sur la base des critères communs, il est estimé qu’Air Madagascar doit figurer à l’annexe B et que ses activités doivent être soumises à des restrictions pour en exclure tous les aéronefs de type Boeing B-767. Ce transporteur aérien doit être autorisé à voler dans l’Union européenne avec les autres types d’appareils inscrits sur son CTA conformément à l’annexe B.

(74) Les États membres continueront à contrôler le respect effectif par Air Madagascar des normes de sécurité applicables en accordant la priorité aux inspections au sol à effectuer sur les aéronefs de ce transporteur en vertu du règlement (CE) n o 351/2008."

En résumé, suite à une série de contrôles au sol effectuée en France, il y aurait des défaillances constatées sur les aéronefs, à savoir les Boeing 767-300. Le texte pointe également du doigt les compétences de l'Aviation civile de Madagascar (cf. paragraphe 67). 

Des avertissements ont été lancés, mais les réponses fournies par les autorités malgaches n'ont pas permis de rassurer les autorités de l'Union Européenne. Les paroles n'ont pas été accompagnées d'actes si l'on analyse le texte (cf. paragraphe 71).

Maintenant que j'ai lu le rapport, il me serait difficile de prendre un avion d'Air Madagascar puisque constat étant fait de ces défaillances, on est en droit de douter sur l'état de sécurité des autres aéronefs. On peut par ailleurs aisément supputer que cette baisse du niveau de sécurité ait été à l'origine des bénéfices en 2010, mais cela ne reste bien évidemment que pure spéculation. 

En tout cas, l'analyse du texte extrait du Journal Officiel de l'Union Européenne m'a permis de mettre les points sur les i.