9 janv. 2019

Hauts plateaux et côtiers dites-vous ? Ne soyez pas fous !

Il m'est venu à l'oreille ces derniers temps cette opposition entre gens des hauts plateaux et gens des régions côtières. Depuis ma plus tendre enfance, je me suis toujours demandé les fondements de cette différenciation, car mes parents ont toujours affirmé qu'entre gens bien, d'où qu'ils viennent, il n'y a aucune différence. 

De plus, si ces parents qui m'ont mis au monde ont, un jour seulement, pensé qu'il y a des différences entre les personnes, je n'aurai même pas existé, ni mon frère, ni ma sœur non plus d'ailleurs. 

Je suis de ceux qui concentrent en eux de multiples origines. De par mes provenances, je suis à la fois Merina, Betsileo, Vezo et Karàna. J'ai en moi une part de ces différentes cultures et bien plus, car j'ai également eu la chance d'avoir vécu dans des régions Mahafaly, Antandroy et Antanosy.
Par mes voyages, je me suis enrichi des traditions Bara, Sakalava, Betsimisaraka ou encore Antakarana. Je rêve encore de parcourir d'autres coins de mon pays pour voir à quel point son héritage est foisonnant. 

J'ai une chose à dire ! Au-delà de tout jugement pernicieux, je suis fier d'être ce trait d'union entre des héritages qui s'ignorent parfois, entre ces sous-cultures qui forment un tout indivisible. Je suis heureux d'avoir en moi l'ouverture d'esprit de mes parents et de mes grands-parents qui sont allés au-delà des considérations grégaires et protectionnistes, pour s'unir à la seule force des sentiments et des attachements. Je suis ravi de voir que, malgré les apparences, de plus en plus de Malgaches ignorent désormais les frontières des préjugés et des nomenclatures pour trouver les vrais gens qui se cachent parfois derrière ces noms d’ethnies que l'on s'est imposé. 

La vie est assez belle pour ignorer tout ce qu'elle apporte, ces différences qui sont autant de trésors.
Je n'apprendrai jamais à mes enfants cette notion fallacieuse de hauts plateaux et de côtiers. Lorsqu'un jour, elles me poseront la question, car la société qui les entoure est parfois en retard de quelques siècles dans leur tête, je leur déclarerai tout simplement que ce sont des chimères imaginés par des gens trop longtemps restés dans leurs villages. 

Soyez ouverts ! Regardez les autres, d'où qu'ils viennent, de la même manière que vous vous regardez dans le miroir.

8 janv. 2019

Un petit conseil pour les freelances du web

Nombreux sont ceux qui comme moi travaillent de 10 à 12 h par jour. Voici quelques conseils pour ménager votre corps et votre esprit et ne pas être victime de surmenage (ou de burn-out comme on aime si bien à le dire).

- La première règle est d'établir un planning. C'est le meilleur moyen d'éliminer les pertes de temps inutiles et stressantes. 

- Il est par la suite nécessaire de bien manger et de boire beaucoup d'eau. La consommation de glucide est accrue durant la phase de travail. Par contre, il vaut mieux privilégier les vrais repas aux grignotages, quitte à fractionner les heures de restauration. 

- Aménagez-vous cinq à dix minutes de pause par heure. Etirez-vous et marchez quelques instants pour stimuler la circulation du sang. 

- Ne vous laissez surtout pas abattre par l'ampleur des tâches. Dites-vous que chaque mission est une somme supplémentaire à facturer aux clients. C'est bien là l'avantage d'être freelance. 

- La pensée positive agit sur le cerveau et booste la motivation. 

- Pensez aux objectifs personnels que vous vous êtes fixés dans la vie pour garder le cap au travail (voyages, achats...). 

- Si vous n'avez pas d'objectifs clairs, fixez-vous en. Il est difficile de fonctionner en pilotage automatique sans savoir où l'on va.

- Écoutez votre corps. N'allez pas au-delà de votre seuil de fatigue. Il est préférable de prendre une petite sieste et de reprendre, plutôt que de tirer et de ne rien produire au final. Une sieste de vingt minutes laisse au cerveau le temps de se ressourcer. 

- Si vous travaillez seul derrière l'ordinateur, prenez l'une de vos demi-journée durant la semaine pour voir vos proches. Nouer des relations permet de limiter le risque de déprime professionnelle.

- Quand c'est possible, offrez-vous un week-end ou même des vacances. Ce n'est pas un luxe, c'est une nécessité lorsque la charge de travail est intense. C'est en quelque sorte une soupape de sécurité.

- Baissez la charge de travail si vous tombez malade. Si vous en avez la possibilité, arrêtez de travailler. 

- Gardez en tête que la vie ne se limite pas au travail. Savourez les petits moments de plaisirs que l'on peut s'offrir entre deux séances de travail, avec la famille, les amis ou même seul (lecture, jeux vidéo, shopping, cuisine...)