INTRODUCTION
Il m'arrivera de temps à autre de parler de nouvelles technologies, l'une de mes plus grandes passions. Dernièrement, j'ai eu l'immense chance de pouvoir allumer et tester le Toshiba P500-16J de la gamme Satellite. Avec son écran de 18,4 pouces de diagonales (soit 46,7 cm ) en mode 16:9, la bête est résolument conçue pour un usage multimédia.
PRESENTATION DU TOSHIBA SATELLITE P500-16J
De l'extérieur, la beauté du châssis est indéniable, avec un noir laqué strié de discrètes lignes courbées qui confère au Satellite un design très moderne. La déception était venue de son amour pour les traces de doigts. Comme on dit, tout ce qui brille a son mauvais côté. Les frêles muscles de notre corps pourront pâtir du transport de cet « ordinateur portable » puisqu’il faudra soulever
En ouvrant le capot, se dévoile alors un immense écran, brillant et très cinéma, et le clavier est muni d’un pavé numérique à la manière des claviers traditionnels. Sur le côté gauche se placent des touches LED tactiles qui servent surtout à vos séances cinéma et d’écoute musicale, sauf deux dont un qui active le mode Eco (pour économique) et l’autre qui démarre la machine. Au vu de la taille de l’ordinateur portable, la présence de ce mode semble anecdotique, mais je le détaillerai au fil de l’article. Au-dessus de l’écran se place une discrète webcam qui fera le bonheur des adeptes du chat vidéo. Ce dernier est équipé d’un petit microphone pour nous épargner le fastidieux branchement d’un micro externe. Sur le côté gauche de la massive machine se placent le lecteur/graveur optique Super-Multi ainsi que le port Express Card.
COMPOSANTES ET PERFORMANCES
Avec un prix de vente avoisinant 900 euros, le Toshiba Satellite P500-16J ne s’est pas équipé des derniers Core i7, mais la technologie embarquée permet de faire fonctionner le système d’exploitation qui fait tourner la machine, le fameux Windows Seven doté de la technologie 64 bit. Comme processeur, ce modèle de transportable embarque un Intel Core i5-430M cadencé à 2,13 GHz (pouvant grimper jusqu’à 2,53 GHz grâce à la technologie Intel TurboBoost). Ce processeur supporte également le son HD 24 bit et est par ailleurs doté de la technologie HyperThreading pour les applications exigeantes. La mémoire vive installée par défaut est de 4 Go en technologie DDR3 (1066 MHz). C’est là que le Win7 64 bit offre son atout, car contrairement aux OS 32 bit, les 4 Go sont entièrement exploités. Si vous le désirez, il vous sera possible d’augmenter la mémoire jusqu’à 8 Go en remplaçant les deux barrettes de 2 Go par de nouvelles barrettes de 4 Go chacun. A usage intensif, le ventilateur sait se faire discret et est aisément masqué par le bruit ambiant, sauf évidemment si vous vous amusez à travailler à 1h du matin sans envoyer de la musique. Le mode Eco activé baisse la performance de la machine pour économiser de l’énergie, mais ce n’est guère que le gain d’une bonne grosse vingtaine de minutes.
Côté graphique, la machine est servie par un nVidia GeForce GT 330M, avec 1 Go de mémoire dédiée. Avec la technologie TurboCache, vous pourrez compter sur le RAM de la machine à hauteur de 2,27 Go. Amateurs d’encodage vidéo, sachez que la technologie CUDA permettra d’exploiter la puissance de la puce pour accélérer la tâche. J’ai déjà eu l’occasion de tester la puissance graphique de la puce pour tester les limites de la bête, et je n’étais pas déçu. En m’essayant sur la version d’essai de la suite logicielle Adobe, j’ai réussi à lancer la référence en traitement d’image Photoshop CS4 en moins de 15 secondes au premier démarrage. Les démarrages suivants se font allègrement en moins de 8 secondes chrono. J’ai également pu jouer à divers jeux dont les plus connus sont le Prince of Persia sorti en 2008, Tomb Raider Underworld, Farcry 2 ainsi que Colin McRae Dirt 2. C’est uniquement sur ce dernier que j’ai dû baisser quelques détails en jouant à une résolution de 1280x720, mais l’image est tout simplement magnifique (sachez que la configuration recommandée du Dirt 2 est un Core i7). Sur les autres titres, j’ai joué à la résolution maximale permise par le Satellite, c’est-à-dire 1680x945.
ET LE MULTIMEDIA DANS TOUT CELA
Côté multimédia, il n’y a rien à redire, le P500-16J tient toutes ses promesses. Outre le Windows Media Player et le Media Center fourni avec le Win7, Toshiba a également doté la machine d’un logiciel de lecture DVD capable d’effectuer un upscaling en s’appuyant sur la puissance de la machine. Son interface peut sembler être spartiate, mais il faut dire que le rendu des images sur l’écran est au niveau des meilleures marques, quoi qu’un peu en deçà des Sony Vaio. L’écran brillant offre un angle de vison correct, mais pêche dès que l’on bascule l’écran verticalement. Néanmoins, elle ne souffre pas trop des reflets grâce à un écran brillant et une définition plus qu’acceptable. Dommage juste qu’il n’y ait pas de lecteur Blu-ray et d’écran Full HD sur le P500-16J, mais au vu des prix, il ne faut pas non plus trop rechigner. En ce qui concerne le son, les haut-parleurs Harman Kardon sont sans doute les meilleurs que j’aie entendus sur un ordinateur portable. Si les graves ne sont pas présents comme sur des enceintes de salon, il faut dire que le son équilibré et raffiné séduit les oreilles à la première écoute.
CONCLUSION
Bien que quelques détails aient gagné à être mieux considérés (dont les fameuses traces de doigt), il faut dire que le Toshiba Satellite P500-16J est une belle machine pour ceux qui veulent le meilleur du multimédia. Le transportable est également adapté à ceux qui veulent jouer et qui n’exigent pas des machines de compétition (on leur suggèrera le X500 dans ce cas). Le Core i5-430M couplé au GT-330M s’en sort avec brio pour les tâches exigeantes comme le traitement graphique ou les jeux vidéo, et l’écran de grande taille est tout simplement magnifique lors des séances cinéma. Si vous ne vous déplacez pas souvent ou si vous êtes sûr d’être costaud, cette machine est faite pour vous.
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