Il m'est venu à l'oreille ces derniers temps cette opposition entre
gens des hauts plateaux et gens des régions côtières. Depuis ma plus
tendre enfance, je me suis toujours demandé les fondements de cette
différenciation, car mes parents ont toujours affirmé qu'entre gens
bien, d'où qu'ils viennent, il n'y a aucune différence.
De plus,
si ces parents qui m'ont mis au monde ont, un jour seulement, pensé
qu'il y a des différences entre les personnes, je n'aurai même pas
existé, ni mon frère, ni ma sœur non plus d'ailleurs.
Je suis de ceux qui concentrent en eux de multiples origines. De par
mes provenances, je suis à la fois Merina, Betsileo, Vezo et Karàna.
J'ai en moi une part de ces différentes cultures et bien plus, car j'ai
également eu la chance d'avoir vécu dans des régions Mahafaly, Antandroy
et Antanosy.
Par mes voyages, je me suis enrichi des traditions Bara, Sakalava, Betsimisaraka ou encore Antakarana. Je rêve encore de parcourir d'autres coins de mon pays pour voir à quel point son héritage est foisonnant.
J'ai une chose à dire ! Au-delà de tout jugement pernicieux, je suis fier d'être ce trait d'union entre des héritages qui s'ignorent parfois, entre ces sous-cultures qui forment un tout indivisible. Je suis heureux d'avoir en moi l'ouverture d'esprit de mes parents et de mes grands-parents qui sont allés au-delà des considérations grégaires et protectionnistes, pour s'unir à la seule force des sentiments et des attachements. Je suis ravi de voir que, malgré les apparences, de plus en plus de Malgaches ignorent désormais les frontières des préjugés et des nomenclatures pour trouver les vrais gens qui se cachent parfois derrière ces noms d’ethnies que l'on s'est imposé.
La vie est assez belle pour ignorer tout ce qu'elle apporte, ces différences qui sont autant de trésors.
Je n'apprendrai jamais à mes enfants cette notion fallacieuse de hauts plateaux et de côtiers. Lorsqu'un jour, elles me poseront la question, car la société qui les entoure est parfois en retard de quelques siècles dans leur tête, je leur déclarerai tout simplement que ce sont des chimères imaginés par des gens trop longtemps restés dans leurs villages.
Soyez ouverts ! Regardez les autres, d'où qu'ils viennent, de la même manière que vous vous regardez dans le miroir.
Par mes voyages, je me suis enrichi des traditions Bara, Sakalava, Betsimisaraka ou encore Antakarana. Je rêve encore de parcourir d'autres coins de mon pays pour voir à quel point son héritage est foisonnant.
J'ai une chose à dire ! Au-delà de tout jugement pernicieux, je suis fier d'être ce trait d'union entre des héritages qui s'ignorent parfois, entre ces sous-cultures qui forment un tout indivisible. Je suis heureux d'avoir en moi l'ouverture d'esprit de mes parents et de mes grands-parents qui sont allés au-delà des considérations grégaires et protectionnistes, pour s'unir à la seule force des sentiments et des attachements. Je suis ravi de voir que, malgré les apparences, de plus en plus de Malgaches ignorent désormais les frontières des préjugés et des nomenclatures pour trouver les vrais gens qui se cachent parfois derrière ces noms d’ethnies que l'on s'est imposé.
La vie est assez belle pour ignorer tout ce qu'elle apporte, ces différences qui sont autant de trésors.
Je n'apprendrai jamais à mes enfants cette notion fallacieuse de hauts plateaux et de côtiers. Lorsqu'un jour, elles me poseront la question, car la société qui les entoure est parfois en retard de quelques siècles dans leur tête, je leur déclarerai tout simplement que ce sont des chimères imaginés par des gens trop longtemps restés dans leurs villages.
Soyez ouverts ! Regardez les autres, d'où qu'ils viennent, de la même manière que vous vous regardez dans le miroir.