3 juil. 2019

Freelance : Liberté conditionnelle

Mille et une raisons sont évoqués lorsqu'on décide de devenir freelance, quel que soit le domaine choisi, mais la principale motivation est le besoin de liberté, la volonté de vouloir disposer de son temps et d'organiser son agenda à sa guise.
Mais il faut savoir que cette liberté n'est que très relative. Combien d'entre les travailleurs indépendants se sont retrouvés à aligner plus de 12 heures de travail par jour ? Une majorité j'oserai dire, notamment au début de l'aventure lorsqu'on commence à courir après les petits contrats.
Lorsqu'on n'exécute pas les commandes, on se retrouve à fureter partout sur Internet à la recherche de nouvelles opportunités. Les longues nuits de travail ou les réveils avant l'aube deviennent monnaie courante et le découragement passager commence à poindre son nez. Les vacances se résument à quelques jours par an jusqu'à ce qu'on maîtrise parfaitement notre schedule, ce qui nécessite plusieurs années d'expérience.
La vie est moins libre que ce que l'on imaginait au début, les maladies ne signifient pas automatiquement arrêt du travail et on joue souvent avec notre santé. Que l'on soit maçon, comptable, commercial ou rédacteur web, le besoin impérieux de gagner sa vie débarrassée de la garantie du salaire à la fin du mois change radicalement la manière de vivre.
C'est pour cela que l'auto-entreprise ne sourit réellement qu'aux audacieux et aux courageux qui ont décidé de devenir freelance. La première règle est l'auto-discipline. C'est ce qui fait la différence entre la survie et une vie de qualité. Le reste est une affaire de professionnalisme.