29 juil. 2019

Travailler en freelance en toute légalité


Les travailleurs indépendants sans statut légal (NIF et STAT comme on a l'habitude de le dire à Madagascar) n'ont aucun recours en cas d'abus ou d'arnaque.

C'est pour cela que de nombreux commanditaires profitent pour disparaître à la fin d'une prestation, car ils savent que leur vis-à-vis ne dispose d'aucun recours légal.

C'est là tout l'intérêt de légaliser sa situation. On peut ainsi établir des contrats et des bons de commande juridiquement valables. Cela n'empêche évidemment pas les nombreux filous qui existent sur le réseau, mais au moins, il est possible de déposer plainte et de lancer une poursuite judiciaire.

Pour minimiser les risques d'arnaque et de désillusion :
·         Établissez un contrat de prestation de service clair pour les projets à long terme,
·         Envoyez un bon de commande à vos sous-traitants où sont précisés la tâche à accomplir, les délais et le coût de la mission,
·         Conservez tous les e-mails qui retracent votre historique de négociation et de commande.
·         Rédigez une facture claire et datée, accompagnée le cas échéant d'un récapitulatif des tâches accomplies sur la période concernée. N'oubliez pas de relancer les impayés.
·         Au cours des négociations préalables, évoquez clairement le mode de paiement et la périodicité de facturation.
·         Privilégiez les profils clients qui affichent clairement leurs informations sur leur site web ou sur les réseaux sociaux professionnels.

Si vous travaillez au noir, il ne faut jamais oublier qu'il y a un risque de redressement si votre activité est régulière. Ce redressement fiscal se fait généralement sur dénonciation (client mécontent ou concurrent peu scrupuleux). Si vos commande deviennent récurrentes, n'hésitez pas à vous conformer aux législations en vigueur en vous rendant à l'EDMB (www.edbm.mg) ou dans le centre fiscal de votre district.