1 août 2023

La Francophonie à Madagascar : la langue française comme facteur d'exclusion


Dans un pays considéré comme francophone, il est opportun publier cet article qui met l'accent sur un réel problème de langue et de culture autour de la langue de Molière. Ce sera l'occasion de pointer du doigt un sujet qui met en avant le profond malaise éprouvé par la société malgache. 

Postulat : La langue française se pose comme un facteur d'exclusion de la frange vulnérable en accentuant la fracture entre gens "éduqués" et les "pauvres". 

Dans l'esprit de beaucoup de Malgaches, une dichotomie se perpétue encore aujourd'hui. Si vous avez une bonne maîtrise de la langue française, cela signifie que vous avez un bon niveau d'éducation. À contrario, le manque partiel ou total de maîtrise de cet outil de communication est synonyme d'ignorance. Cette aberration culturelle bien triste continue aujourd'hui de se manifester. C'est notamment le cas lors des réunions économiques et politiques majeures où le français joue un rôle stratégique. Cela facilite l'exclusion de nombreux acteurs. Pire, les appels d'offres publics sont lancés en français dans un pays où plus de la 70 % de la population n'a aucune chance, même infime, d'en saisir le sens et encore moins d'y répondre. 

Le français en tant que langue d'enseignement est une aliénation culturelle qui justifie en grande partie le taux élevé d'échec scolaire, et paradoxalement, la politique de malgachisation réalisée dans les années 80 a conduit à l'effondrement du système éducatif. Un manque de réflexion de la part des acteurs étatiques devait inexorablement aboutir à ce résultat catastrophique. La langue française en soi est un puissant instrument de développement, si et seulement si elle facilite la communication entre les différents acteurs, apprenants et formateurs. Ce n'est pourtant pas le cas. Il faut savoir qu'une bonne proportion des enseignants malgaches n'ont pas une bonne maîtrise de leur langue d'enseignement, biaisant dès le début la qualité des informations transmises. Combiné au manque de compréhension des élèves et des étudiants et la boucle est bouclée. Le désir d'excellence s'évanouit en un éclair. Les grands instituts comme l'ISCAM ou l'INSCAE, et même les universités publiques, excluent d'emblée celles et ceux qui n'ont pas le niveau suffisant en langue française. Ainsi s'explique la relation entre la qualité d'éducation et la maîtrise de la langue française. Le réel problème se situe dans les écoles et collèges publics où il est particulièrement difficile d'acquérir le bon niveau de français, future langue de travail.

Dans les autres pays, la langue nationale est élevée au rang de langue d'enseignement, permettant à celle-ci de s'enrichir et de s'instruire pour, au final, transmettre sans anicroche les connaissances scientifiques du monde entier. À Madagascar, la pauvreté de la langue malgache devient un frein pour son épanouissement. Elle n'ose pas s'enrichir des multiples influences qui s'exercent sur elle. Elle est réfractaire à de nouveaux vocables qui lui permettraient de devenir une langue plus savante. Peut-être est-ce là seulement un miroir de ce peuple encore trop frileux de changement. Au final, la langue française s'impose comme le principal outil de formation et d'éducation au détriment d'une transmission efficiente. 

La coexistence future des langues malgaches est française reste pour le pays le meilleur moyen de valoriser les connaissances, avec une priorité mise sur la force de la langue maternelle afin de la consolider en tant que ciment culturel de premier ordre. Le français à ses côtés préparera la génération future à faire face à la mondialisation et à s'épanouir. 

Je me souviens bien, lorsque j'étais le représentant de Madagascar à la première édition du Parlement Francophone des Jeunes qui s'est déroulé à Québec en 2001, l'optimisme était de mise avec nos articles et amendements qui plaidaient pour une coexistence harmonieuse du français avec les langues et les dialectes natifs. Force est de constater que les efforts ont été vains. La résolution que nous avons pris devant les parlementaires francophones et qu'on a pris soin de déposer à l'Assemblée Nationale de Tsimbazaza a complètement disparu, et les dirigeants ne sont bons qu'à se tirer la couverture et privilégier leurs intérêts personnels au détriment d'un développement véritablement inclusif. Au bout du compte, la réflexion sur le rôle inclusif des langues malgache et française est reléguée au second plan. 

Le français demeurera encore pour longtemps un facteur d'exclusion au lieu d'être un moteur d'intégration comme le souhaite l'Organisation Internationale de la Francophonie. 


7 mars 2022

+1 pour le cyclotourisme dans l’Analamanga avec Madagascar Unique Discovery Tours

Pratiquant régulier, bien que débutant éternel, du VTT sur les chemins latéritiques de la région Analamanga, j’ai cette fois-ci choisi de tester les sorties payantes organisées par les professionnels, Madagascar Unique Discovery Tours en l’occurrence pour cette fois-ci.

Premier rendez-vous de cette entreprise touristique, la sortie allait me donner une occasion d’apprendre plus sur l’histoire des villages remarquables et les vestiges historiques situés sur l’itinéraire, à la différence des sorties classiques qui consistaient seulement à aligner les kilomètres et à admirer le paysage naturel vallonné.



Rendez-vous fut donc pris du côté d’Ilafy. À l’arrivée du bus au point de rendez-vous, j’ai pu apprécier le parc de VTT proposé par le tour operator. La qualité est au rendez-vous puisque les modèles viennent de chez MBike, l’une des trois références dans la vente de matériels cyclistes de bonne facture (les deux autres étant Kinaka MG et Gorisa Gorisa). Pour les prochains rendez-vous, je laisserai bien volontiers mon vieux vélo contre l’une de ces machines, notamment si la destination n’est plus aussi proche de chez moi.

Outre le guide, l’équipe de Madagascar Unique Discovery Tours a intégré une assistance technique, une aide fort utile, car on a connu deux crevaisons sur le chemin, en plus du casse malencontreux de ma chaîne. Plusieurs membres du tour operator ont également été présents, sûrement puisqu’il s’agissait de leur randonnée inaugurale.



Tout au long du parcours à travers quelques fokontany d’Antananarivo Avaradrano, on a pu découvrir des villages aux maisons séculaires et visité des tombeaux remarquables. On a également croisé un grand nombre des emblématiques tamboho gasy. Au milieu du parcours, on nous a gratifiés d’un délicieux sandwich au poulet. Préalablement, on nous a donnée une bouteille d’eau et une petite barre chocolatée. Parmi les localités explorées, on a pu apprécier le charme tranquille de Faravohitra, Lazaina et la plaine de Laniera.



Pour un premier rendez-vous, la réussite était au rendez-vous. Les villages qui se sont succédé ont dévoilé les secrets d’histoire qu’on omet bien souvent d’apprendre lors des simples sorties. De plus, le parcours choisi rend la sortie en VTT accessible aux débutants, même s’il y a quelques portions techniques. Ce fut l’occasion d’expérimenter quelques sensations fortes. 

On espère bien évidemment un ajustement des rares approximations et un peu plus de contenus didactiques, mais en conclusion, ce furent de beaux moments partagés, une ambiance bon enfant et l’envie de découvrir d’autres régions avec les équipes locales.

 

1 févr. 2021

Pour créer, il faut désapprendre

 

Dans la communication, le processus créatif est un ingrédient indispensable. Il faut créer pour attirer l’attention. Il faut surtout créer pour susciter les émotions. Il faut en effet garder en tête que les souvenirs se forgent au gré de nos sensations. Un message agrémenté d’humour ou de nostalgie passera mieux qu’un simple énoncé descriptif. Il serait long d’expliquer le schème neuro-cognitif responsable de cette particularité, mais la réalité est là !

Pour attirer l’attention, il faut susciter l’émotion

Le manque d’efficacité de nombreux messages publicitaires réside dans leur caractère trop descriptif. Vous avez remarqué à quel point les grandes multinationales ne se focalisent pas sur la qualité de leurs produits, mais sur des images subliminales de bonheur, de moments parfaits ou de rire sincère ? Les acteurs du numérique à travers leur social media management créatif jouent également sur les sentiments dans le but de susciter des réactions afin de faire le buzz.   

Les limites de la formation

On nous abreuve de nombreuses recettes dans le but d'avoir la meilleure formule pour une publicité. On suit de longues années d’étude pour « se former ». Cette formation aide à définir les balises du métier, à établir un cheminement clair allant de l’idée à la publication. Cette mise en format est toujours utile pour avancer rapidement dans le travail. Mais elle se fait au détriment de la créativité pure. La formation limite en effet le champ de réflexion. De fait, pour créer, il faut désapprendre.

Savoir désapprendre

Pour trouver la bonne idée, celle qui est indubitablement originale, il faut savoir oublier tout ce qu’on a appris pour laisser l’esprit vagabonder et mouler de nouvelles perspectives. Et il faut apprendre à désapprendre, à se défaire des carcans que l’on s’est imposés jusqu’alors. La notion peut être difficile à appréhender, mais elle peut être simplifiée. Il faut savoir tout remettre en question. Oubliez les notes d’antan que les professeurs nous ont sournoisement distribuées, oubliez les longs documents que vous avez consultés sur Internet. Chaque appropriation d’idée est une finalité d’influence. Vous adhérez aux propositions de celles et ceux qui l’ont émise. Il faut donc se détacher de ces préconçus, ces panneaux de signalisation cognitive, afin d’explorer de nouveaux territoires.

Comment désapprendre ?

Apprendre à désapprendre est un sacré challenge. Il faut savoir se défaire de ses préjugés et par la même occasion outrepasser les idées longtemps forgées par la société, par les écoles successives, par l’université et par nos expériences professionnelles. Il faut savoir remettre sur le tapis les préconçus les plus basiques. C’est déjà difficile pour les concepts illégitimes comme le racisme ou la discrimination, alors imaginez pour des idées que nous croyons légitimes et acquis pour vrai. Désapprendre ne veut pas dire qu’il faut tout oublier. Il s’agit d’aborder un sujet d’un angle différent, en considérant qu’on n’a encore rien appris dessus. Des bribes conceptuelles inaltérables subsistent toujours au bout du mouvement, mais la progression vers des idées totalement nouvelles est plus probable.

Désapprentissage : quels avantages pour la création publicitaire ?

Dans la publicité, il faut toujours savoir surprendre pour attirer l’attention. Pour cela, il faut faire autrement, différemment des autres. Le désapprentissage vous mène vers de nouveaux terrains à explorer, sans peur des a priori. Désapprendre vous débarrasse également de votre chape socioculturelle. En déplombant vos idées, il vous sera plus facile de penser de manière plus originale, voire totalement décalé. N’ayez pas peur d’essayer !

Communiquer à Madagascar : une créativité encore trop plombée

Si vous en faites l’analyse, les publicités malgaches sont encore, de bien des manières, descriptives. Le cadrage, la mise en scène ou encore l’habillage sonore n’est rien d’autre que des accessoires au service de cette description. On n’a pas encore de concept vraiment fort qui puisse marquer toute une époque, exception faite peut-être de la publicité de la limonade Bonbon Anglais qu’on prendra le temps d’analyser en profondeur un de ces jours.

25 janv. 2021

Ny toeran'ny tsipelina eo amin'ny seraseran'ny orinasa


Efa mihamaro ireo orinasa madinika sy ireo mpiasa tena no mampiroborobo ny varotra sy asa sahaniny amin’ny alalan’ny serasera. Mety ho famoahana dokam-barotra izany an-gazety izany, mety ho fanotana peta-drindrina, fa ny tena fitaovana fampiasan’olona ankehitriny dia ny tambazotra sôsialy.

N’inoninona ny endrika isehoan’ny serasera dia ilaina foana ny manoratra. Tsikaritra etoana anefa fa dia mihavitsy hatrany ireo matihanina no tsy mivaky loha intsony ny fitsipika sy ny tsipelina mifehy ny teny, na Malagasy ion a vahiny. Lazaina fotsiny fa azon’olona foana izay tiana ambara rehefa voasoratra fotsiny. Ny fampiasana finday koa moa etsy andaniny nanafaingana ny fiovan’endriky ny fehezan-teny sy lahatsoratra mivoaka etsy sy ery. Tsy vitsy ny publication toy ny manaraka izao : 

Ho anw mtady ftôvana sad tsotr n matez.

Az mandeh lavtr tsun enw fa aty amnay mis

Sahirana ihany am-boalohany ny mamaky azy fa toa zatra ny maso amin'ny farany ary azo eny ihany ny hevitra tiana havoitra. Eto no mipetraka ny fanontaniana hoe tafita foana ve ny hevitra na feno tsipelina diso ny dokam-barotra atao ? Inona ny toeran’ny tsipelina eo amin’ny fandairan’ny havatra ampitaina ?

 Fanajàna tsipelina : fanomezam-boninahitra ny mpanjifa

Maro ny olona no mieritreritra fa tsy misy fiantraikany firy ny tsipelina diso hita ao anaty dokam-barotra iray. Diso tanteraka nefa izany satria iny no itsaran’ny mpanjifa voalohany ny fahaiza-misan’olona na orinasa iray. Teny diso tsy mba kabary iray na roa mety azo leferina ihany, fa ny fahadisoana mirarakopana kosa dia miendrika tsy firaharahiana. Matoa izy izay tsy miraharaha izay voasoratra dia tsy miraharaha ny mpanjifa ihany koa izay. Na minitra vitsy monja ary dia mila fotoana tokoa ny fanamarinana izay ho zaraina. Tsara fomba fiasa ny olona sy orinasa mahavita manamarina ny tsipelin’ny lahatsoratra avoakany. Tsy io ihany akory no mariky ny kalitao, fa singa iray anatin’ny maro entina hitsara ny asa izany.

Raha ny salan’isa tsotsotra azo avoaka tami’ny fandinihana posts teo amin’ny Facebook dia toy izao manaraka izao. Marihana fa vondrona fivarotan’entana eto Madagasikara (tsy hotononina anarana) no nanaovana fanadihadiana.

 Amin’ny posts 100 nodinihina :

 

  • 38 isa manaja fitsipi-pitenenana,
  • 40 isa misy diso kely,
  • 22 isa tena feno diso na tsy manaja mihitsy ny firafitry ny teny ampiasaina (Malagasy na frantsay)

Fanajàna tsipelina : mariky ny maha-matihanina ny orinasa na mpiasa tena iray

Ny orinasa na mpiasa tena iray izay mahafoy fotoana mba hanamarinana ny tsipelin’ny dokam-barotra sy fifandraisana an-tsoratra ataony dia mampiseho mazava fa matihanina. Mahavita mamoy fotoana vitsy na maro mandrindra ny serasera. Mila marihana eto tokoa mantsy fa endrika serasera manokana ny raki-tsoratry ny orinasa iray. Azo ampitahaina tsara amin’ny lokon-drindrina sy ny raki-tsary entina hisarihana mpanjifa ihany izy io.

Aza mitsitsy fotoana mandinika sy manamarina izay zava-drehetra hosoratanao eny amin’ny Facebook, Instagram, Pinterest, LinkedIn sy ireo tambazotra maro tsy voatanisa. Mandania fotoana mamerina mamaky ireo takila ao anatin’ny bokikely ara-barotra izay atontanao. Toy izay ihany koa rehefa manome raki-tsoratra zaraiza amin’ny mpanao gazety ao aorian’ny valan-dresaka.

Ny fanajàna tsipelina dia anisan’ny hetsika serasera mora indrindra noho ny tanjakin’ny tambazotra sôsialy ankehitriny. Rahatoa ka misy manahirana anao, aza misalasala manontany hevitra amin’ireo misehatra manokana eo amin’io tontolo io mba hanitsy sy hanatsara ny tolotra zarainao.

5 janv. 2021

Bisikleta tsy azo ampiakarina eny an-tafon'ny taxi-brousse : mba noheverina ve ny fanapahan-kevitra ?


Namoaka fanapahan-kevitra ny ATT (Agence des transports terrestres) izay misahana ny fifamoivoizana an-tanety eto Madagasikara ny faran'ny taona 2020 teo fa tsy azon'ny taxi-brousses intsony ny mitatitra balle-na fripy, fanaka mavesatra... Tafiditra ao anatin'ny entana tsy azo tanterina ihany koa ny bisikleta ary lasa mametra-panontaniana maro dia maro.


Famerana enti-mampihena ny lozam-pifamoivoizana


Raha noraisina ny famerana ny entana azo tanterin'ny taxi-brousses eny an-tafon'ny taxi-broussse dia eritreretin'ny maro fa ho famerana ny lozam-pifamoivoizana ateraky ny taingim-be. Hita foana ireo taonina maro miakatra eny ambony tafo izay mitarika fivadihan'ny fiara ao anaty fiolanana. Balle-na fripy iray fotsiny no mahatratra 50 kg nefa matetika dia efa ho am-polony maro no tanterin'ny fiara mifamezivezy. Ekena izany ary rariny satria natao ho fitanterana olona nt taxi-brousse fa tsy natokana ho an'ny entana.

Tsy azonay mpivoy tongomalady hoe maninona no norarana koa ny bisikleta

Ny tsy mazava ary mampisomaritaka amin'ity fanapahan-kevitry ny ATT ity dia ny fandrarana ny fitanterana bisikleta eny ambony tafo. Moa ve mampidi-doza koa ny lanjan'izy ireo ? 18 kilao raha be indrindra ny bisikleta iray. Ny entan'ny mpandeha nefa voafetra ho 25 kilao isan'olona eny anivon'ny kôôperativa miasa eto amin'ny tany sy ny firenena. Raha mifatotra tsara ny kinaka araka izany dia tsy mampidi-doza velively satria tsy manavesatra ny fiara mihoatra ny fetra. 

Ilaina isan'andro ny mitatitra bisikleta eny amin'ny taxi-brousse

Asa ilay tompon'andraikitra naka ny fepetra fandrarana fitanterana bisikleta na mba efa nampiasa io fitaterana io ? Rehefa tonga ny sampona dia tsy maintsy miakatra an-tafo ny bisikleta raha manantena hamonjy fodiana. Ao koa ireo olona mivezivezy avy eny ambanivohitra hivarotra ny entany ety an-tanàna. Bisikleta no hamonjeny ny fiantsonan'ny taxi-brousse. Rehefa tonga kosa izy dia bisikleta no entiny manatitra ny enta-barony eny amin'ny mpanjinjara tsirairay. Iny bisikleta iny ihany no entiny modu avy eo amin'y fiantsonana mankany amin'ny ankohonany. 

Sarotra ny handeha bisikleta tsy an-kijanona. Raha mipetraka any Moramanga ve ny tenako ka hiasa aty Manjakandriana dia tsy maintsy handeha bisikleta miakatra an'ny Mandraka ? Ny sakafo arapaka efa tsy ampy, ny fotoana tsitsiana ka ilay fitanterana mampitohy ny tanàna anankiroa natao tamin'ny taxi-brousse taloha zany dia hanao ahoana ? Tapaka sotro fihinanana eto ny mpikarama miankina amin'ny tongomaladiny. 

Mba ataovy am-piheverana re tompoko ny fandraisana fanapahan-kevitra


Tsy mihevitra ny tompon'andraikitra ho vendrana akory izahay mpampiasa bisikleta, fa tena hita kosa hoe tsy nisy fiheverana ilay fandrarana bisikleta hiakatra eny an-tafon'ny taxi-brousse. Fanamafisana ny fatotra no azonareo angatahina, fa raha ny fandrarana kosa tena tsy mety. Tadiavinareo handeha bisikleta Antananarivo-Mahajanga ohatra ary ve izany ireo mpivarotra maro maka entana eto an-drenivohitra ka mitsinjara izany any amin'ny faritra ?

Ny mpivarotra avy eny Ankazondandy ve dia tsy mba afaka hitondra ny bisikletany hatreo Ambohitrarahaba na Sabotsy Namehana ahafahany mamatsy ny mpandray ny entany ? Aleo eritreretina lalina. Tsy mahamenatra ny miverina amin'ny fanapahan-kevitra iray raha manatsara zavatra izany. Mariky ny fahendrena izany. 

Ry Fanjakana ô ! Ilaina ny fiarovana ny aim-bahoaka, fa ny fampijaliana amin'ny tsy antony kosa tsy azo ekena. Fampijaliana vahoaka ny fandrarana ny fitanterana bisikleta amin'ny taxi-brousse. 

10 déc. 2020

Freelance : on a tous été débutant un jour !

 

Freelance débutant : on l'a tous été.

Devenir freelance. Tendance pérenne ou simple fluctuation sociale ? La volonté de travailler pour soi est aujourd’hui de plus en plus forte. On échange volontiers le désir d’une carrière stable au sein d’une grande société pour un projet d’entrepreneuriat. C’est tout à fait louable. La création d'entreprise, quelle que soit sa taille, est une génératrice de valeur ajoutée. Avec l’avènement des métiers du web, le freelancing a connu un bond en avant, du moins dans la capitale malgache Antananarivo si on parle de Madagascar. De nombreux jeunes et moins jeunes souhaitent sauter le pas vers le self-employment ou se reconvertir.

 La question épineuse du freelance débutant

En parcourant les réseaux sociaux, je remarque la dichotomie débutant/expérimenté dans les longues discussions qui s’égrènent. Les débutants reprochent aux donneurs d’ordre de ne pas leur donner une chance de commencer à travailler en tant qu’indépendant. De leur côté, les commanditaires dénoncent le manque de volonté des débutants à réellement s’investir dans le métier, contrairement aux freelances aguerris. Comment feront alors les oisillons du freelancing pour devenir de vaillants faucons si on ne leur donne pas la chance de voler ?

En réalité, cette opposition est un débat stérile. Le freelance débutant n’est pas un novice dans le travail. Il commence uniquement en tant que travailleur indépendant. Ce grand saut nécessite une sacrée bonne dose de courage. Ainsi, plus l’expérience emmagasinée est grande, plus vite on aura la maîtrise du marché. La compétence est en effet l’argument phare pour  convaincre les prospects.

Que dira-t-on alors de ces nombreuses personnes qui souhaitent devenir freelance sur le seul argument de la possession d’une connexion Internet ? La réponse est simple : elles n’ont que peu de chance. De nombreux « spectateurs » n’identifient même pas leurs connaissances et leurs compétences et s’imaginent déjà aligner les contrats et les factures, les pieds en éventail sur la terrasse d’une grande maison. On ne devient pas freelance avec de simples outils. On le devient avec le travail assorti de la fibre entrepreunariale.

 Débuter en tant que freelance : savoir trouver les bonnes raisons

 Pour percer en tant que freelance, il faut avant tout le faire pour les bonnes raisons :

On devient freelance pour devenir plus indépendant

On souhaite débuter une vie de freelance pour s’affranchir du poids de la hiérarchie. C’est une excellente raison. On veut trouver sa voie librement, on veut définir sa propre stratégie de développement. Devenir freelance, c’est aussi prendre la responsabilité d’assumer ses échecs. N’allez pas croire que c’est un chemin tapissé de pétales de roses. C’est la plante entière qui couvre la route, épines comprises. Les reins doivent être solides pour supporter la rude concurrence (même si on est pionnier dans son secteur). On est à la fois la tête pensante et la main ouvrière. L’indépendance se paie au prix d’une plus grande charge de travail.

 On débute en tant que freelance pour être libre de disposer de son temps

Si vous croyez qu’on devient freelance pour avoir plus de temps, restez bien vissé à votre poste de salarié. Le temps que vous souhaitez disposer est aussi évanescent que la goutte d’eau sur une poêle chaude. Vous n’en aurez que très peu. On se réveille plus tôt, on se couche plus tard et on rate de nombreux week-ends. Ce sont surtout les freelances expérimentés qui arrivent à respecter leur emploi du temps. C'est le résultat de la quête d’une certaine routine pour assurer la stabilité de leur situation. En tant que débutant, il faut tout mettre en place : la structure, la méthodologie, la prospection, la réputation aussi. C’est donc un véritable miracle d’avoir du temps à soi.

On souhaite devenir freelance pour avoir plus d’argent

C’est l’une des principales raisons qui motivent les salariés à vouloir changer de statut. Et c’est tout à fait possible de trouver de meilleures conditions financières en tant que travailleur indépendant. Mais à moins de disposer d’ores et déjà d’un contrat au moment de se lancer, le début de carrière d’un freelance est toujours spartiate. Les contrats à honorer sont en grand nombre, mais il faut les dénicher. Jusqu'à moment où les contrats sont stables, on galère littéralement. L’enthousiasme du début est souvent douché par la faible rémunération des premières commandes. On a tendance à accepter la première proposition offerte pour se rémunérer. Les creux se succèdent parfois. La persévérance et l’abnégation deviennent alors des qualités essentielles.   

 Comment débuter en tant que freelance

La liste des activités ouvertes au freelancing est interminable : coiffeur, épicier, juriste, assistant virtuel, rédacteur web, jardinier-paysagiste… N’allez pas croire que seuls les métiers du web traités en outsourcing entrent dans la catégorie.

Quel que soit le secteur d’activité que vous envisagez, les principes de base du succès sont les mêmes :

 Il faut absolument trouver sa spécialité

On ne réussira jamais à percer en tant que freelance si on ne sait pas soi-même définir ses spécialités. On n’est pas obligé de tout maîtriser, mais il est indispensable de connaître son cœur de métier. On ne devient pas coiffeur freelance sans savoir faire une coupe. De même, on ne devient pas développeur sans savoir coder. Je tiens à signaler également qu’il est obligatoire de maîtriser la langue et les règles de base du SEO pour devenir rédacteur web. Un minimum d’expérience est donc requis.

Pour ceux qui souhaitent se convertir, un seul mot d’ordre : la formation ! C’est la meilleure manière de découvrir les particularités d’une spécialisation. Les subtilités se découvrent avec l’expérience. Il faudra par la suite se documenter pour compléter les acquis. Faites la différence entre formation et séance d’information. Certains profils peu scrupuleux vendent en effet des séances qui ne sont en réalité que des séances d’information pour de la formation.

 Choisir le bon positionnement

Un même métier offre plusieurs positionnements possibles. Plus clairement, pour réussir en tant que freelance, il faut trouver sa place dans la spécialité. Vais-je m’adresser à une base clientèle large ? Me focaliserai-je sur le secteur des entreprises technologiques ? Orienterai-je ma stratégie à destination des enseignes de voyage ?

Le positionnement facilite l’organisation et l’approche commerciale. On évite de s’éparpiller et on renforce plus facilement son offre grâce à une stratégie bien définie.

 Communiquez beaucoup

Mettez à profit tous les canaux de communication pour trouver des leads qualifiés. Adaptez par la suite votre discours en fonction des personas de vos clients potentiels. Ne soyez pas avare de votre temps pour discuter, négocier et conclure un contrat. Les clients cibles vous connaissent à travers les messages que vous partagez, les campagnes que vous menez et l’impression que vous donnez.

Il ne faut jamais oublier que les meilleurs commerciaux sont les clients satisfaits. La communication en cours de contrat est tout aussi importante que la prospection commerciale. Accordez-y la forme et la manière. Et si certains clients vous énervent par leurs propos divers, il faut toujours trouver le moyen de parler fermement, mais calmement. Adoptez un ton positif.

Les freelances expérimentés que vous rencontrerez au cours de votre vie professionnelle ont tous été des débutants dans leur carrière indépendante. Ils ont su se débrouiller. Ils ont su trouver les ressources. Et ils ont surtout compris que leur succès ne dépendait pas des autres.

S'offrir un statut légal

On ne devient réellement un freelance professionnel qu'avec le statut légal qui va avec. Entreprise individuelle, société anonyme unipersonnelle..., le choix du statut se fait en fonction de la fiscalité et des activités que vous souhaitez faire. 

Sans statut légal, vous serez un travailleur au noir, sans recours possible en cas d'arnaque et avec le risque de rater les meilleurs contrats. 


Conclusion 

Si vous blâmez toujours les autres pour le manque de succès de votre carrière, vous n’êtes pas réellement prêt à devenir freelance :

  • Un client ne vous reconnaît pas à votre vraie valeur ? Cherchez-en d’autres !
  • Les freelances expérimentés ne vous donnent pas assez de conseils utiles ? Documentez-vous pour en trouver.
  •  Le marché est trop tendu pour trouver un contrat rémunéré à sa juste valeur ? Sachez vous démarquer.
  •   

Ouvrir la porte du freelancing, c’est avancer vers une infinité de possibilités. Mais on ne devient pas freelance d’un simple claquement de doigts.


22 nov. 2020

llaina ve ny serasera ho an'ny orinasa madinika ?

 

Efa mihabetsaka ireo orinasa madinika ankehitriny no manomboka miroso amin’ny resaky ny serasera sy ny dokambarotra mba entina hampiroborobo ny tsenan’izy ireo. Fa raha atao ny salanisa dia mbola tena vitsy ny manokana fotoana, herin-tsaina sy vola amin’izany sehatra izany. Izay indrindra no mahatonga antsika mametraka fanontaniana hoe ilaina marina ve ny serasera ho an’ny orinasa madinika ?

 Inona marina moa no antsoina hoe serasera ?

 Ho an’ny ankamaroan’ny olona, ny serasera dia voafetra eo amin’ny dokam-barotra mandeha an-gazety, eny amin’ny fahitalavitra sy amin’ny alalan’ny vata fandraisam-peo. Ho an’ireo afa-mampiasa ny tambazotra aterineto dia sokajiany ho serasera ihany koa ireo dokam-barotra mandeha eny amin’ny pejy maro samihafa sy ny tambazotra socialy (Facebook, Instagram, Pinterest…).

 Tsy ireo voatanisa eo ambony eo irery ihany anefa ny atao hoe serasera. Tsy mifantoka amin’ny dokam-barotra irery ihany ny fampitana hafatra.

 Raha fintinina tsotra, ny atao hoe serasera dia ireo fomba sy fitaovana rehetra enti-mifandray sy mampita hafatra amin’ireo olona rehetra akaiky ny orinasa. Voakasiky ny serasera avokoa n any mpividy, nan ny mpamatsy akora, eny n any mpiasa tantanana ihany koa.

 Ny antom-pisian’ny serasera dia ny hampirindra ny zavatra ambara, ny endrika aseho, amin’ny tanjona ara-barotra. Ohatra tsotra : rahatoa ka mieritreritra ny hampitombo ny entana ajifa nefa mikitakita ireo mpividy, dia ho zava-poana ny varotra atao.

 Ilaina ny mampirindra ny endrika ivelany sy ny fitantanana anatiny.

 Araka izany, ilaina ve ny serasera eo amin’ny orinasa madinika ?

 Tonga dia amin’ny teny tokana no amaliana ny fanontaniana : ENY.

 Ilaina tokoa ny serasera eo amin’ny orinasa madinika. Tsy azo idovirana intsony ary izany ankehitriny raha manan-keritreritra hivoatra. Haka ohatra iray isika entina hampisehoana ny maha-zava-dehibe ny fifandraisana sy ny fifaneraserana.

Mpivarotra mofogasy no entintsika hanehoana ny asan’ny serasera eo amin’ny fampiroboroboana varotra.

 Hanangana fivarotana mofogasy sy ramanonaka ingahy Rakoto sy ramatoa Rasoa. Efa maromaro ny varotra mitovy aminy no miorina eo an-tanàna, fa tsy nanakana azy roa anefa izany. NAndroso ny andro, nandroso ny herinandro, fa tsy dia nisy firy ireo mpanjifa. Lasa saina izy roa ka nieritretitra fomba hahazoana olona :

 -          Voalohany : nanantona ireo mpandalo izy ireo ary niteny hoe “Indro etsy misy mofogasy matsiro raha mba hanandrana.” Vitsivitsy ireo nanantona.

-          Faharoa : sady nitondra santionany izy ireo no niantso mpandalo. Nihamaro ireo mpanjifa sodoka ka niditra teo am’pivarotana.

-          Fahatelo : nanao sora-baventy tamin’ny taratasy izy ireo milaza hoe “Mofogasy matsiro, tsy mena-mitaha”. Na ireo mpandalo tsy voasariky ny fanantonana ary dia tonga nanandrana.

-          Fahaefatra : Noho ny nahazo tombony kely ireo mpanao mofogasy dia nanokana fola entina nandokoana ny lafin-trano ivelany ho marevaka kokoa.

-          Fahadimy : Nisafidy ny hanisy anarana ny toeram-pivarotany ireo tompon-tsena mba hiavahana sy mora hitadidiana azy ireo.

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Nandritra izany rehetra izany, nisafidy izy roa htantanan ny tsenany am-pitsikiana sy am-panajana mba hambabo ny fon’ny mpividy.

 Azo tohizana lavabe ny tantàra, fa etoana dia efa tsapa fa ny serasera izay ketrehina dia misy voka-tsoa eo amin’ny habetsaky ny vokatra lafo sy ny fidiram-bola. Azo ampiharina eo amin’ny seha-barotra rehetra ny fanatsarana ny serasera eo amin’ny orinasa madinika.

 Ezahintsika ampafahantarina eto amin’ity blaogy ity tsikelikely ireo endriny maro isehoan’ny serasera sy ny dokam-barotra.